Feuillages, 2013
250 x 755 cm
Impression numérique
sur papier wallpaper

Le chêne de la Maison-des-Bois, 2013
152 x 115 cm
Tirage Lambda

Au recouvrement d’un mur par un plan végétal répond en vis-à-vis le portrait d’un chêne connu de tous à Jussy.

La grande résille végétale s'offre comme une image vacante. Elle ne requiert pas d'attention particulière ni une analyse approfondie de ses formes et de la manière dont elles se composent. La perception de l’image est quasi immédiate, donnée d'un coup par la répétition et la variation du motif de la feuille toujours identique à elle-même et toujours différente. Toutes ces caractérisitques font que les occupants de la salle de conférence ont plus l’impression d’être dans l’image que devant elle.

L’image du chêne répond également à des choix clairement affirmés : d'abord jouer sur un rapport d'agrandissement proche de l'échelle 1:1, ensuite cadrer dans le sujet en opérant dans le bois des coupes franches correpondant à l'orthogonalité de l'image. Malgré des dimensions relativement réduites, on obtient ainsi une présence renforcée du sujet, une physicalité de l'arbre qui, loin de souffrir de sa découpe, en profite.

Le travail que je poursuis en tant que plasticienne utilisant la photographie ne consiste pas seulement à réaliser des images l'une après l'autre, mais aussi à réfléchir à l'interaction qui existe entre toutes les images, non seulement celles que je produis mais aussi celles qui m’environnent, celles que je donne à regarder et celles que je regarde, enfin, pour reprendre la formule saisissante de l'historien de l'art Georges Didi-Hubermann, «celles que je regarde et celles qui me regardent.»

Feuillages, 2013
250 x 755 cm
Impression numérique
sur papier wallpaper

Le chêne de la Maison-des-Bois, 2013
152 x 115 cm
Tirage Lambda

Au recouvrement d’un mur par un plan végétal répond en vis-à-vis le portrait d’un chêne connu de tous à Jussy.

La grande résille végétale s'offre comme une image vacante. Elle ne requiert pas d'attention particulière ni une analyse approfondie de ses formes et de la manière dont elles se composent. La perception de l’image est quasi immédiate, donnée d'un coup par la répétition et la variation du motif de la feuille toujours identique à elle-même et toujours différente. Toutes ces caractérisitques font que les occupants de la salle de conférence ont plus l’impression d’être dans l’image que devant elle.

L’image du chêne répond également à des choix clairement affirmés : d'abord jouer sur un rapport d'agrandissement proche de l'échelle 1:1, ensuite cadrer dans le sujet en opérant dans le bois des coupes franches correpondant à l'orthogonalité de l'image. Malgré des dimensions relativement réduites, on obtient ainsi une présence renforcée du sujet, une physicalité de l'arbre qui, loin de souffrir de sa découpe, en profite.

Le travail que je poursuis en tant que plasticienne utilisant la photographie ne consiste pas seulement à réaliser des images l'une après l'autre, mais aussi à réfléchir à l'interaction qui existe entre toutes les images, non seulement celles que je produis mais aussi celles qui m’environnent, celles que je donne à regarder et celles que je regarde, enfin, pour reprendre la formule saisissante de l'historien de l'art Georges Didi-Hubermann, «celles que je regarde et celles qui me regardent.»